5x2 places pour la soirée Boris Lehman au Nova
5x2 places à vous offrir pour une soirée avec Boris Lehman le samedi 25 dès 19h avec un film à 4 mains réalisé avec Stephen Dowskin, "Before the Beginning" et à 21h, l'ultime film de Boris Lehman, "Funérailles (de l'art de mourir)"
Participer : un mail avant jeudi midi à concours@radiopanik.org avec comme sujet "Boris"
Boris Lehman & Stephen Dowskin, 2013, vo fr & ang st fr, 73'
Film à quatre mains, celles de Boris Lehman et du cinéaste américain Stephen Dowskin, où les plans s’improvisent selon ce que l’autre a filmé, en une tentative de rapprochement entre deux hommes dont le langage et les obsessions ne se ressemblent pas. Quoique. Boris tente d’imiter Stephen, et vice versa, donnant quelques scènes cocasses sans pour autant que le film se trouve. Une connivence s’installe cependant et un dialogue se crée malgré la collision de deux mondes différents. Stephen, en chaise roulante depuis son enfance, reste flegmatique. Boris semble plus déterminé à terminer avec succès le jeu. Tourné à Londres en 2005 et 2006, entrecoupé d’extraits de films antérieurs et révélateurs du style respectif des cinéastes auto-réflexifs, "Before the beginning" connaîtra trois versions différentes. C’est la dernière en date qui est présentée ici, malheureusement inachevée en raison du décès en 2012 de Stephen Dwoskin.
Boris Lehman, 2016, BE, 16mm > video, vo fr st ang, 97'
"Arrivé à un âge où l’on pense à faire ses valises pour l’au-delà, je me prépare à brûler ma vie". Ultime épisode de la saga monumentale auto-ciné-biographique "Babel", et sans doute de toute son œuvre, "Funérailles (de l’art de mourir)" met en scène les derniers jours de Boris Lehman par Boris Lehman. Sérieux, sans l’être, ce film-testament fait suite aux multiples mises à mort du cinéaste par lui-même au gré de ses films : brûlé vif, noyé, empoisonné, criblé de flèches ou écrasé par ses propres boîtes de films. Différents rituels mortuaires puisés dans le réel ou son imaginaire composent son chemin de croix, une affabulation en forme d’exorcisme thérapeutique avec ce brin d’humour distancié propre à Boris, qui lui évite pathos, nostalgie ou narcissisme. On y retrouve des citations de textes essentiels de grands auteurs qui l’ont nourri, ainsi que dans leur propre rôle nombre de ses amis auxquels le film rend hommage une dernière fois.