soirée Eros Insolite au Nova
soirée événementielle et cinématographique en écho à l'expo du moment, "le laboratoire de recherche et d'expérimentation sur les curiosités érotiques", le tout au Cinéma Nova. Au programme de ce vendredi 16.12, à 20h, une séance de courts-métrages, Eros Insolite, où se côtoient sensualité, le réalisateur xp phare Peter Tcherkassky ou encore Jacques Baratier et une conductrice de tram. Et à 22h, le mythique "Daughters of Darkness" ou "les lèvres rouges", avec Delphine Seyrig, des vampires, un hôtel fantôme et Ostende-la-belle. Le concours ouvre les portes de la soirée dans son intégralité.
Romantisme, vulgarité, délicatesse, débauche idyllique, pornographie kaléidoscopique, clin d’œil, censure, témoignage intime, amour intense, sauvagerie organique, chimie, corps inanimé, jouet érotique, collection interlope, magazine, tissage, déshabillage, collage, ombre chinoise, silhouette, décadrage, perforation, engins mécaniques, transports publics, Tout un programme !
• Èves futures (tbc)
Jacques Baratier, 1964, 35mm, sans dial, , 20'
• Une collection particulière (tbc)
Walerian Borowczyk, 1973, 35mm, sans dial, , 14'
• Tessitura calda [Hot Weaving]
Paolo Gioli, 2013, 16mm, sans dial, , 7'
• Awe Shocks
Anja Dornieden & Juan David Gonzales Monroy, 2011, 16mm, vo ang , 3'
• Downs are Feminine
Lewis Klahr, 1993, 16mm, sans dial, , 9'
• Tram [Tramvaj]
Michaela Pavlátová, 2012, sans dial, , 8'
• Private Parts
Anna Ginsburg, GB, video, vo , 3'
• The Exquisite Corpus
Peter Tscherkassky, 2015, 35mm, sans dial, , 19'
• surprises...
Harry Kümel, 1971, 35mm, vo ang st fr & nl, 100'
En route pour l’Angleterre, Stefan et Valérie, fraîchement mariés, sont contraints à passer une nuit dans une grise et déserte Ostende hivernale. Tracassé par un mal que Valérie ne saisit pas, Stefan est réticent à l’idée de quitter l’hôtel majestueux où ils ont échoué. L’apparition de l’anachronique comtesse Bathory (l’électrisante Delphine Seyrig) et de sa suivante Ilona bouleverse autant le couple que le maître d’hôtel vieillissant, certain d’avoir déjà vu, 40 ans auparavant, cette femme à l’allure imparable, qui n’a pris ni ride, ni cheveu blanc. Les rumeurs lointaines de meurtres de jeunes vierges n’aident en rien. Seuls occupants des suites de l’hôtel, les tourtereaux et les deux femmes mystérieuses sont amenés à se rapprocher et se confronter. La sensuelle comtesse aux lèvres rouges et au sourire éternel est au cœur de ces jeux de séduction, de jalousie et de trahison. La tension est palpable et les pulsions irrésistibles...
Considéré comme un classique du fantastique, à mi-chemin entre film d’art et film de série Z, "Les lèvres rouges" marque par ses ambiances et une esthétique vibrante, magnifiant et érotisant les décors par des cadres stylisés, des touches de couleurs et des jeux de lumière fascinants, sans oublier la musique hypnotisante et lugubre signée François de Roubaix. Le film ne manquera pas de vous embaumer dans sa brume vénéneuse et de vous envoûter avec son érotisme trouble.