5x2 places pour Ulrich Seidl au Cinéma Nova
Nous avons 5x2 places à vous offrir pour la double-bill Ulrich Seidl samedi soir au Cinéma Nova. Pour participer, un mail à concours@radiopanik.org avec comme sujet "ulrich" avant jeudi midi.
Samedi 12.09 (COMBI)
20:00 Ulrich Seidl: In the basement
22:00 Ulrich Seidl: A director at work
In the basement
Ulrich Seidl, 2014, DCP, vo de st fr & nl, 81'
Dans la cave... les Autrichiens satisfont leurs désirs les plus profonds et vivent leurs obsessions sans retenue : dépoussiérer des articles nazis, jouer au train électrique ou avec des poupées plus vraies que nature, ou encore pratiquer des actes sadomasochistes. Ces troglodytes ordinaires se font filmer par Ulrich Seidl lors de leurs occupations, et parlent librement de leurs peurs et de leurs désirs. Dans un style qui lui est propre, confrontant mais empathique, il aboli la frontière entre enregistrement passif et mise en scène et livre des tableaux vivants humains, intimes et glauques.
Selon Seidl, "la cave est le symbole de l’inconscient autrichien. C’est un lieu d’obscurité, un lieu de peur, un lieu de gouffres humains". Drôle et triste, cet essai cinématographique restera dans la tête des spectateurs.
Constantin Wulff, 2014, AT-DE, video, vo de st en, 52'
Le documentaire de Constantin Wulff sur ce cinéaste complexe et exceptionnel qu’est Seidl est composé d’entretiens courts et laconiques avec lui, ses acteurs et sa femme et co scénariste Veronika Franz. Il nous permet de comprendre où se situent les fascinations de Seidl : dans l’obscurité, derrière les façades irréprochables que la plupart d’entre nous ont érigées. Wulff nous invite sur le tournage des films de Seidl, une première et un aperçu dans son travail d’autant plus unique. Nous découvrons ainsi le cinéaste au travail lors des enregistrements de "Im keller" et lors des répétitions pour la pièce de théâtre "Böse Buben / Fiese Männer" : tranquille et concentré, mais également sévère et précis. Seidl sait exactement ce qu’il veut et il stylise la réalité si fortement que la frontière entre fiction et documentaire devient floue. Acteurs ou vrais personnages, Seidl leur demande d’explorer leurs frontières intérieures et de les repousser. Ensemble, ils entreprennent une quête vers les désirs et les obsessions les plus profonds qui restent bien souvent occultés.