Concours OFFSCREEN (3e semaine)
C'est le retour annuel de notre festival de cinéma préféré : Offscreen, qui se déroule du 8 au 26/3 au Nova, à la Cinematek, à Bozar.
Nous avons 3x2 places à vous offrir pour chacune des séances suivantes. Vous nous écrivez avant jeudi midi à concours@radiopanik.org , en précisant en sujet du mail la séance à laquelle vous voulez assister.
DON/JEU 23.03 19:30 Cinema Nova Garuda Power
DON/JEU 23.03 21:00 Cinematek Ferat Vampire
VRI/VEN 24.03 19:00 Cinematek Théâtre de Mr. & Mme Kabal
ZAT/SAM 25.03 19:00 Cinema Nova Safari
ZAT/SAM 25.03 21:30 Cinema Nova The Wailing
Garuda Power: The Spirit Within
BASTIAN MEIRESONNE
FR-ID, 2014, DCP, VOST FR & ENG OND, 77'
Essentiellement tourné vers le public local, le cinéma d’action indonésien a connu un essor à partir des années 70, qui est passé inaperçu en Occident. Son écroulement dans les années 90 non plus d’ailleurs... Ce documentaire du Français Bastian Meiresonne y remédie : l’industrie cinématographique indonésienne nous est présentée depuis ses débuts dans les années 30 jusqu’au succès de "The Raid" avec force d’interviews de réalisateurs, de critiques et d’acteurs dont la légende vivante, Barry Prima. Mais ce n’est pas tout : Meiresonne a eu accès à une collection fabuleuse avec des extraits de centaines de films tous plus fous les uns que les autres : des "Zorros" ou "Draculas" indonésiens, des clones de Bruce Lee, des agentes secrètes sexy, des combattants mythiques et des super-héros à deux balles.
En présence du réalisateur Bastian Meiresonne
Ferat Vampire
JURAJ HERZ
CZ, 1982, 35mm, VOST ANG / ENG OND, 90'
Celui qui se retrouve derrière le volant de la voiture de course ‘Ferat’ risque de ne pas en sortir indemne… En effet, le prototype du véhicule tourne sur du sang humain et se trouve être l’arme secrète d’une mystérieuse conspiration. Un clin d'œil acerbe mais savoureux à la société de consommation.
Théâtre de M. et Mme Kabal
WALERIAN BOROWCZYK
FR, 1967, HD, VOFR ST ANG / ENG OND, 77' + 13'
Monsieur Kabal est terrorisé par son épouse, une femme-robot acariâtre, et rêve d’un harem de belles jeunes femmes. Un récit ambitieux tissé de petits faits et de détails anecdotiques sur les hauts et les bas de la vie conjugale. Cette curiosité, hautement absurde, mélange prises de vues réelles et animation.
+ court-métrage :
Les Astronautes (Walerian Borowczyk, FR, 1959, 35mm, 13')
Safari
ULRICH SEIDL
AT, 2016, DCP, VOST FR & ANG / FR & ENG OND, 91'
Vous aimez les animaux ? Eux aussi ! De préférence suspendus aux murs du salon en tant que trophées. Dans la savane africaine, Ulrich Seidl ("Import Export", "Im Keller") suit des touristes allemands chassant le grand gibier sauvage. Plus la cible est rare, plus la fierté est grande. Mais les vacanciers s’inventent des excuses, faisant passer leur activité meurtrière pour une faveur rendue à la planète. Dans des pavillons ornés de têtes d’impalas et de gnous à queue blanche, les chasseurs se livrent sur leurs pratiques et laissent transparaître leur cœur de pierre voire leurs arrière-pensées racistes. On assiste également à des rituels qui pourraient s’apparenter au fascisme lorsqu’un co-équipier lance au chasseur victorieux le traditionnel “Hunter’s hail !”. Une mise en scène de la carcasse encore chaude et une photo immortalisent cet exploit... tellement humain.
The Wailing
NA HONG JIN
KO, 2016, DCP, VOST FR & NL OND, 156'
Après le thriller urbain, "The Chaser", et le film noir poisseux "The Yellow Sea", Hong-jin Na continue de mélanger les genres avec "The Wailing". Un flic pataud, potache et lubrique - qui ne dépareille pas auprès de ses collègues - se voit confier la tâche d’enquêter sur une horrible maladie qui dévaste son village. Il s’en acquitte mollement mais doit s’activer un peu lorsque sa fille commence a adopter un comportement étrange et que des soupçons pèsent sur l’ermite japonais du village. Chef d’œuvre visuel à la mise en scène fascinante, inventive et maîtrisée doté d’une direction d’acteurs remarquable, voilà un film qui fera date. Plusieurs scènes sont à couper le souffle, et le traitement du son rendra tout son pouvoir dans la salle du Nova, où les extraordinaires scènes d’exorcisme devraient prendre toute leur mesure. Les questions d’identité, d’opposition entre tradition et modernité, retrouvent une place centrale dans ce cinéma sensoriel, puissant et généreux. Immanquable !