(fini) Le grand concours Offscreen : deuxième semaine
Deuxième semaine du festival Offscreen, festival de cinéma non-conventionnel, étrange, trash parfois, bis de temps en temps : un bel ensemble de films inédits, rarement vus, invisibles, etc. Tout ça se passe au Cinéma Nova, à la Cinemathèque, au RITS, à Bozar, etc. Nous avons des places à vous offrir. Celles-ci vont toujours par deux et concernent les séances reprises ci-dessous. Pour participer : mail avant jeudi midi à concours@radiopanik.org avec comme sujet "offscreen" suivi du nom de la séance qui vous intéresse.
DON/JEU 10.03 21:30 Cinema Nova That's Sexploitation!
VRI/VEN 11.03 17:30 Cinematek The Mafu Cage
VRI/VEN 11.03 19:30 Cinema Nova A la recherche de l'Ultra-Sex
ZAT/SAM 12.03 20:00 Bozar Double Bill: Basket Case + Chasing Banksy
ZAT/SAM 12.03 21:30 Cinema Nova Der Fan
Frank Henenlotter, 2013, US, video, vo, 136'
Henenlotter et le légendaire producteur David F. Friedman ouvrent la boîte de pandore d’Hollywood et passent en revue presque un demi-siècle d’histoire dans ce documentaire, consacré aux films d’exploitation érotiques, en passant par le sexe psychédélique hippie et les soutiens-gorges coniques des années 50. Fruit d’un véritable travail de fourmis, cet effeuillage minutieux est illustré par de nombreux documents d’époque. Ceux-ci nous présentent un cinéma souvent considéré en marge de la société mais paradoxalement toujours en pleine expansion et rarement à la conquête d’un nouveau public. Un genre témoin et acteur d’une société dont les mœurs cachées la soutiennent telles les racines d’un vieux peuplier phallique. 10.03 > 21:30
KAREN ARTHUR
US, 1977, 35mm, VO ST FR & NL OND, 102'
Cissy et Ellen vivent dans une maison remplie de plantes tropicales, où se trouve une cage avec un singe laissé par leur défunt père primatologue. Lorsque Cissy, possessive et versatile, découvre qu’un admirateur d’Ellen risque de s’immiscer dans leur relation incestueuse, elle perd les pédales…
Nicolas Charlet & Bruno Lavaine, 2015, FR, DCP, vo st en, 59'
Vous souvenez-vous des “Messages à caractère informatif”, ces détournements de films d’entreprise diffusés entre 1998 et 2000 sur Canal+ ? Leurs deux auteurs, Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, récidivent en s’en prenant cette fois-ci aux films pornos des années 70 et 80, riches en poils, en brushings extravagants et en tenues (certes peu nombreuses) que l’on a bien fait de laisser au placard depuis. Ce “Message à caractère pornographique” est affublé d’un scénario capillotracté, au doublage nasillard hilarant. Depuis un vaisseau spatial, des astronautes observent impuissants comment une pandémie transforme la population entière en obsédés sexuels. Et pour cause, la matrice sexuelle universelle, l’ultra-sex, a disparu. L’inspectrice Bambi Darling et sa meilleure copine Stormy Brushing mènent l’enquête. 11.03 > 19:30
FRANK HENENLOTTER
US, 1988, HD, VO ANG / ENG GESPR, 91'
Un mystérieux jeune homme, Duane, s’installe dans un hôtel à New York accompagné… d’un panier en osier. Ce qui apparaît comme un objet tout à fait banal laissera néanmoins une trainée de cadavres atrocement mutilés derrière lui. Duane et son panier semblent avoir un but bien précis, qui consiste à mener une croisade sanglante. Les questions subsistent : qu’y a-t-il dans le panier, qu’est-il arrivé au frère jumeau de Duane, mais surtout, quand le massacre s’arrêtera-t-il ? Réalisé avec trois bouts de latex, un rouleau d’adhésif et des figurants très impliqués, Basket Case est le premier long-métrage de Henenlotter, un bijou d’humour noir et d’ingéniosité qui devint dès sa première projection un film culte, à (re)découvrir de toute urgence !
FRANK HENENLOTTER
US, 2015, DCP, VO ANG / ENG GESPR, 92'
Délaissant l’humour noir et le cinéma de genre, Henenlotter semble envahi d’une énergie revendicatrice et nous propose pour son dernier long-métrage une plongée dans l’univers cynique et cupide de l’art contemporain made in USA, adapté d’une histoire vraie. Un artiste de Brooklyn dans la misère semble désireux de reprendre sa vie en main et de se faire un gros paquet de fric au passage. Profitant du chaos et du champ de ruine laissés par l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, il décide de dérober les fresques murales de l’artiste Banksy encore intactes afin de les revendre pour un million de billets verts, quitte à faire fi des éventuels dommages collatéraux. Assez vite, les problèmes vont se poser et les choses ne vont pas tarder à dégénérer…
Présenté par le réalisateur Frank Henenlotter et l’acteur Anthony Sneed.
Eckhart Schmidt, 1982, DE, HD, vo st en, 92'
Le vie de la jeune Simone ne tourne qu’autour d’une chose : le chanteur "R". C’est une véritable obsession : elle pense que ses chansons d’amour lui sont destinées et elle lui envoie constamment des lettres qui restent naturellement sans réponse. Elle décide donc d’aller attendre "R" à l’entrée du studio télé où il doit enregistrer une émission. Au moment où celui-ci sort de sa voiture, l’émotion est trop forte et elle tombe dans les pommes. Transportée dans les coulisses du studio, elle trouve là l’occasion d’enfin (!) approcher son idole. Ils atterrissent au lit et Simone lui déclare son amour mais "R" voit cela d’un tout autre œil... à la suite de quoi l’amour de Simone se transforme en une vengeance sanglante... Un film culte avec la musique New Wave allemande (NDW) de Rheingold, le groupe de Bod Steiger qui joue "R" et toute la controverse autour des scènes où Désirée Nosbusch, mineure alors, joue nue.