Du 24 mai, manifestation nationale, au 7 octobre, anniversaire du gouvernement Michel 1er et grève générale, il y a 136 jours. Il y aussi les vacances d’été et de nombreux autres agendas sportifs ou politiques…
Les projets du gouvernement, les actions en sous-mains ne prendront pas de vacances. Les exclus du travail, du chômage, du CPAS ou du territoire, non plus. Pourquoi alors nos colères et nos luttes se mettraient-elles en congé ?
À nous de bouger pendant ces 136 jours, de nous relayer pour maintenir la tension et la pressionsur le gouvernement, pour ne jamais abandonner celles et ceux qui subissent ses austérités.
Ensemble, nous nous engageons à ce qu’il se passe au moins une chose chacun de ces 136 jours : marches et flashmob, débats critiques et actions directes, repas solidaires et blocages d’austérités, occupations temporaires et durables, théâtres et peintures de rue, piquets et piqueniques sauvages, grève du zèle et du général, chahuts et kermesses dans les cénacles, fronts populaires et guerres des pagnes…
Face à ce gouvernement, il s’agit d’être à la fois dans la protection civile et dans la désobéissance civile. Il s’agit autant de dénoncer des scandales que de créer des merveilles. Il s’agit de continuer à tisser des liens, étendre nos réseaux et construire des convergences. Et de se dire qu’après le 7 octobre, il y aura le 17 octobre et la journée de lutte contre la pauvreté, autre rendez-vous à prendre déjà.
Un logo136, une radio136, un web136, un calendrier136… relieront toutes nos initiatives et offensives. « 136 » : un signe de ralliement, un nom de famille, chacun gardant son prénom et sa singularité.