
Dans Diagonales, on enjambe l’angle droit de l’équerre pour explorer les zones grises, non binaires, on arpente les lieux imaginaires non défrichés, hors des corsets, où d’autres possibles pourraient naître, on dessine les lignes d’épées tranchées de poésie face à la violence aride du patriarcat.
Escrime à l’esquive, on s’échine collectives pour le sauve qui peut des estives, on chine les dérives malines et les vives invisibles.
On prend la tangente, on transhume, on transpire les luttes, on dirige nos frontales dans les angles morts, on griffe arcs-en-ciels la grisaille métal des rails, on fume le chalumeau de la peau face aux parois gelées des plafonds de verre parce que les calumets de la paix ne suffisent plus.
Diagonales, une émission mensuelle et senstruelle, fabriquée à la truelle par toute une bande de singulières plurielles. Sur Radio Panik