Le journaliste, écrivain et essayiste anglais George ORWELL (de son vrai nom Eric Arthur BLAIR) a écrit : "Pratiqué avec sérieux, le sport n'a rien à voir avec le fair-play. Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; en d'autres mots, c'est la guerre, les fusils en moins".
Cet extrait est tiré d'un article intitulé "L'esprit sportif" (journal La Tribune,14/12/1945) et qui faisait suite à la tournée du Dynamo Kiev (mythique club ukrainien) en Grande-Bretagne à la même époque.
ORWELL pensait que l'on y rajoutait de la guerre à la guerre, même sous forme symbolique. Bien sûr, comme il le précisait lui-même "je ne crois pas que le sport soit l’une des causes principales des rivalités internationales ; je pense que le sport à grande échelle n’est lui-même qu’un effet parmi d’autres des causes qui ont engendré le nationalisme".
Au FOC, on pense comme ORWELL. En tout cas sur la dernière phrase.
Mais c'est vrai qu'on a souvent, sur un terrain, parlé de tirs et de balles.
Mais le FOC a-t-il pratiqué le foot sérieusement ? Et le football (le sport en général) peut-il ne pas se pratiquer de manière sérieuse ?
Illustration : Photo d'époque de la "Trêve de Noël", un terme utilisé pour décrire plusieurs brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre Mondiale, en particulier celles entre les troupes britanniques et allemandes stationnées le long du front de l'Ouest en 1914, et dans une moindre mesure en 1915.