Le jardin secret et la philosophie de l'ordinaire
Il n'est pas rancunier ni jaloux, n'est pas possessif même s'il aime un certain contrôle. Il n'exclut pas tout en pratiquant la sélection, accueille des autres comme lui qui captent le monde avec un micro.
Jardins secrets n'a pas honte, il n'est pas gêné de travailler avec les sources qu'autrui lui apporte. Aujourd'hui on commence avec les documents de Clémentine - car tout enregistrement est un document- les documents sonores de Clémentine Delahaut.
Dans un collage, le micro s'approche de l'intime, il intimide, s'intéresse au quotidien, prend en compte les accidents de l'ordinaire, en fait une philosophie, ne craint pas la culture populaire, reçoit la parole courante.
COLLAGE - AMBIANCE - NARRATION -MUSICALITÉ
À partir d'un collage narratif instantané de Sarah, une jeune étudiante Montoise. Récupération et utilisation - détournement - des sources laissées par 1 groupe de jeunes filles qui désiraient être initiées au son.
Dans l'atelier le "maître" est surpris et il bredouille. On utilise tout, les erreurs, le trivial, et puis parfois, forcément par hasard, on fait des rencontres. Mais qui est ce "ON"? Sarah, Bernadette, Eva, Charlotte, Marie.
Début de la deuxième partie avec Sarah et son montage sur la grand-place de Mons, monté directement par elle en utilisant judicieusement la touche pause de son enregistreur. La grande braderie du centre-ville de Mons.
Des petits mots recueillis par Clémentine dans le cadre du contrat de quartier Bosnie à St-Gilles.
Et l’inquiétante étrangeté de l'ordinaire est réintroduit par la philosophie via Sandra Laugier.