À 3h00 sonnantes et trébuchantes cette nuit-là, le temps a rebroussé chemin, en tous cas pour certains. Au creux de la nuit, le vent, lui, a continué à jouer sa partition entre les sapins, épicéas, hêtres et ormes, en soufflant dans les branches et en riant à la barbe des bois comme des micros.
Pour cette heure qui n'existe pas, rendez-vous avec les seules aiguilles qui comptent, sur un tapis de mousses, entre Malaterre et Bois-Barbu.
"Ce que j'ai d'humain n'est pas ce que j'ai de meilleur”
Albert Camus