- Vendredi 4/10 à 12h00 et mercredi 9/10 à 8h00 : « on n’a pas à dire quels sont les bons sons et les mauvais sons » : rencontre avec le Cresson
rencontre avec Jean-François Augoyard, Henry Torgue et Anthony Pecqueux du Cresson (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain, basé dans l’école d’architecture de Grenoble) - avec en contrepoint des extraits de cartophonies.fr, carte sonore collective alimentée par le Cresson pour donner à entendre comment sonne le monde : « Les sifflets oubliés » (Jean-Luc Bardyn), « Secteur Liu Yun 1 » (Ji Qing), « Le contrat sonore », « Le désenchantement du monde » (Jean-Luc Bardyn, Grégoire Chelkoff), « Bonimenteur », « David et Goliath » (juL MacOisans, Nicolas Tixier), « Le crieur public » (Grégoire Chelkoff), « Paso doble intrus » (Jean-Luc Bardyn)
on parle de ce qu’est le Cresson, de son approche pluri-disciplinaire, de son étude des « ambiances », notamment sonores ; on parle d’ « un des grands intérêts du sonore : inquiéter » ; on parle du Répertoire des effets sonores collectivement écrit par le Cresson, de sa prise en compte du son en contexte et comme phénomène non seulement physique, mais sociologique, culturel, architectural… ; on parle de l’augmentation des plaintes concernant le « bruit », notamment celui que font les enfants ; on parle de la judiciarisation plus générale de la société, et du délit d’agression sonore introduit dans le Code pénal français en 2003 ; on parle de l’Allemagne, qui a légiféré sur le droit des enfants à faire du bruit, « musique du futur » ; on parle de la nécessité de prendre en compte le son dans son contexte culturel ; on parle du champ sonore « à 90% inconscient » et du « monde ordinaire » du son ; on parle de « ce qu’est une limite sonore » et de la rupture du « contrat social de propriété » ; on parle d’un « droit de retrait » dans une société fondée sur la communication permanente ; on parle de Lyn Lofland et de son analyse d’une partition de l’espace public entre le « domaine public », le « domaine paroissial » et le « domaine privé » ; on parle du « brouillard sonore », de l’uniformisation de l’environnement sonore urbain, avec une moindre distinctibilité des sons et de moindres phases de repos ; on parle du Mosquito, « répulsif sonore » anti-jeunes, de la modulation par le sonore des flux et des comportements admis dans l’espace public ; on parle, pour la ville, de « l’obligation d’improviser » et de l’importance pour les aménageurs de prendre en compte le sonore
téléchargement, liens, infos complémentaires : http://www.intempestive.net/on-n-a-pas-a-dire-quels-sont-les