Lundi 5/08 à 19h. Rediffusion mardi 6/08 à 7h30.
L'association Acos Parla présente: Pas d'escale à Notre Dame.
Un documentaire radiophonique de 52 minutes.
Partout en France chaque année le 17 Avril 2012, la Confédération Paysanne appelle à une mobilisation pour lutter contre l’artificialisation des terres. « Lutte », le terme n’est pas trop fort contre le monopole de la grande distribution et la transformation des terres cultivables soit en terrain militaire dans le Larzac soit en terrain à construire pour de l’habitat et zones commerciales en région P.A.C.A.
En 1971, le gouvernement français décide l'extension du camp militaire du Larzac au détriment des terres agricoles environnantes et des agriculteurs locaux menacés alors d’expulsion. C’est alors que pendant toute une décennie le plateau du Larzac, jusque-là inconnu mobilise autour de ses paysans un large mouvement international de protestation, jusqu’en 1981, année ou le projet d’extension est annulé, avec l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Cette victoire signe l’émergence d’une conscience politique dans le monde paysan avec la naissance de la confédération paysanne. Les motifs d’engagements de la confédération pour la défense des agriculteurs et des terres agricoles ne cessa pas depuis. Après 10 ans de combat les terres du plateau du Larzac reste dans les mains du monde paysan qui va s’organiser et donner naissance à la confédération paysanne.
Les études de l’I.N.S.E.E l’institut national de la statistique témoignent de la réalité de la disparition de terre agricole sur la région Provence alpes cote d’azur. Dans le département des bouches du rhône Saint Martin de Crau 7 ème commune française de par son étendue avec sa zone périurbaine la plaine de la Crau est un objectif immobilier pour la construction et l’extension de zones habitables et commerciales au détriment des terres agricoles. Une action citoyenne piloté par la Confédération Paysanne tente d’enrayer l’objectif en attendant que ne soit voté une loi empêchant l’ artificialisation des terres agricoles.
A Marseille Le M.I.N Marché d’Intérêt National regroupant des centaines d’entreprises de producteurs et des tonnes de produits frais en provenance du monde entier étaient peu favorables à l’installation d’un marché paysan en centre ville et d’ailleurs dans cette ville de plus de 800 000 habitants, il n’existe que 2 marchés paysans, les autres alternatives comme les Amaps Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne ne peuvent répondrent correctement aux besoins des citadins. D’autre part la vente de produits alimentaires sains cultivés localement répond à une demande citoyenne sur laquelle n’a pas oublié de se positionner la grande distribution… consciente des enjeux finaciers.
http://acosparla.toile-libre.org/documentaire/PasDePaysSansPaysan/