Sur la terre, on n’a pas forcément le temps d’être neutre, on ne le prend pas, et on ne peut pas parce que neutraliser, verbe d’action, tu es un mensonge linguistique qu’on ne va pas se priver de outer ici, ce soir, aux quenouilles.
On te racontera tel qu’on te sent : dans tes rouages de flic qui dit pas sa violence. T’es un faux doux, un faux ami, « neutraliser », t’as pas peur de faire mal mais tu le dis pas. Tu penses déjouer la morale et l’émotion en prenant possession de la mise en conformité des corps avec ce qui les entoure. Neutralité qui fait genre : je décide et j’ai le pouvoir du neutre. Parole de contrat, t’es pas pour nous, qui aimons nos bugs de voix, de vies, nous autres quenouilles occupées à accentuer ce qui peut l’être (il paraît que c’est ton antonyme).
Accentuer, donc.
On va te lancer des
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âme
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âne
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apprêt
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arête
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aussitôt
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bâbord
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bâillement
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bâtiment
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bêche
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benêt
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bientôt
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blême
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carême
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châssis
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châtiment
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chômage
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contrôle
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côtoyer
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dégât
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enjôleur
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enquête
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entrepôt
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fêlure
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frôler
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gâcher
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gâteau
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genêt
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geôle
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grêle
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guêpe
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hâte
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honnête
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impôt
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intérêt
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mâcher
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marâtre
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ôter
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pêche
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plâtre
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plutôt
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poêle
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pylône
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quête
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relâche
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rêve
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rôle
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salpêtre
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tantôt
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théâtre
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tôle
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tôt
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trêve
et encore, là on s’en tient aux accents circonflexes.
Neutraliser, écoute bien. Les quenouilles te parlent.