Ce soir nous avons les Nouvelles Chansons érotiques (Céline Lory, Anthony Sourdeau) et Quasi Una Fantasia (Christina Van Peteghem ,Pierre-Jean Vranken) comme invitées pour jouer et en parler.
C'est à l'occasion de soirée éclectique autour du Mot Sonore, le 27 septembre à la Cellule 133 A, avec Bénédicte Davin, Barbara Mavro, George Van Dam, les Nouvelles Chansons érotiques (Céline Lory, Anthony Sourdeau), Quasi Una Fantasia (Christina Van Peteghem et Pierre-Jean Vranken accompagnés d'une création vidéo de Peter M Friess)
Les mots se prononcent, se pensent, blessent, ne sont pas la réalité, pansent, mentent, nous échappent, sont des images, sans words, sans worte, qui sommes-nous ? Sont-ils toujours nécessaires?
En début de soirée, accompagnée des récitations d'Aperghis, Bénédicte Davin jouera intelligemment avec les mots, se laissera glisser vers le langage expressif de Kurt Schwitters.
Barbara Mavro et Céline Lory ouvriront les portes du décalé, entre les mots bien sentis, les maux doux et les déclarations gestuelles quand les mots sont inaudibles.
Issu des Nouvelles Chansons érotiques, le Voyeur Myope de Jean-Luc Fafchamps sur un texte de Tom Gutt, c'est les mots contre les bombes - car si "nous ne finirons pas tant que durera notre étreinte", ce sont les mots qui nous le révèlent - avec Anthony Sourdeau et Céline Lory.
Avec Quasi Una Fantasia, les mots se perdront dans la beauté des sons et des images de Peter M Friess. Et ils erreront encore dans ce film sonore que représente "Thirteen Harmonies" de John Cage qui, avec l'immobilité, tendues vers le silence, vers le souvenir de tous ces mots, finira la soirée (violon George Van Dam) .
Une soirée qui glissera d'un univers sonore à un autre avec les mots tels des funambules au bout desquels nous serons accrochés, balancés de la nécessité de l'expression au décalage, tirés vers l'immobilité et, finalement, le silence.