7 décembre 2011, l’Accord de Gouvernement belge s’introduit en politique. Début également d'une série d’émissions Panik Sur La Ville consacrées aux incidences socio-économiques et culturelles de ces réformes sur les travailleurs, le marché de l’emploi et la protection sociale.
Dans la région de Bruxelles-Capitale, un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi sont d’ores et déjà concernés par les nouvelles interprétations de l’Office National de l’EMploi, l’organisme fédéral chargé d’organiser l’assurance chômage au sein du réseau de la sécurité sociale.
Pour ce deuxième épisode, nous recevons en plateau des invitées travaillant pour l’asbl « Les Ateliers des Droits Sociaux »(anc. « solidarités nouvelles »). Cette bonne maison du centre de Bruxelles est un service juridique gratuit dit « de première ligne » qui permet à toutes et tous de s’informer précisément quant aux droits du travail, du bail, de la sécurité sociale, etc.
Ces gens bien informés ont butiné les arrêtés d’applications déjà parus pendant l’hiver pour commencer à informer leur public – et nos auditeurs- sur les changements avérés dans la politique du chômage en Belgique. Avec elles, nous parcourront plusieurs cas pratiques, touchant jusqu’à présent principalement les jeunes chômeurs. Des réponses claires, informatives seront apportées au situations déjà impactées par le dit « effet papillon ». Nous prenons ensuite le temps de parcourir les changements à venir, qui , s’ils sont prononcés politiquement, n’ont pas encore connu d’application dans les textes administratifs de l’ONEM et d’Actiris pour la question de l’ « activation ». Ce sera aussi l’occasion de faire un tri entre craintes légitimes et peurs infondées, qui sont rapportées par de nombreux citoyens, preuve que la communication de l’état fait défaut à ce sujet. Un sujet pourtant important quand il s’agit du niveau de vie d’un grand nombre de concitoyens.
« La Belgique s’est engagée, vis-à-vis des institutions européennes, à faire descendre, dès 2012, le déficit de l’ensemble des pouvoirs publics (...). Dans le cadre de son Programme national de réforme, la Belgique s’est également engagée à atteindre un taux d’emploi de 73,2 % en 2020. Cet objectif ambitieux nécessite d’augmenter de plus de 5% le taux d’emploi de 2011 (67,8%). (...) Les réformes structurelles proposées sont conçues pour sortir notre pays de la crise, garantir une qualité de vie à l’ensemble des habitants et assurer le futur des jeunes générations. » (Introduction de l’Accord gouvernemental)
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