L'art comme outil de revendication citoyenne
C'est quoi, l'art ? Une intention, une expression, une vocation ? Pour certains, l'art se limite à un joli tableau impressionniste accroché dans le salon ou à une activité sociale au programme du week-end. Parfois, c'est un hobby, voire une vocation.
Et puis pour d'autres, l'art est un coup de gueule, un espace de parole pour prendre position, pour résister. Mais résister à quoi, au juste ? Et surtout, comment ? Lorsque l'art se veut engagé, son message prend des airs militants, bousculants. À travers ses actions créatives et joyeuses, l'artivisme devient alors un outil politique et éducatif puissant.
Artistes militants ou militants non artistes peuvent faire de l'artivisme. Ce canal de résistance ne se distingue pas tellement par ses acteurs, mais par les moyens qu'il met en action pour exprimer des préoccupations citoyennes. Théâtre de l'opprimé, théâtre de l'action, chorale militante, muralisme, conférence gesticulée... L'artivisme prend une multitude de formes, qui convergent toutes vers un même objectif : sortir le spectateur de son éventuelle léthargie et mobiliser son imaginaire pour lui faire prendre position.
Malgré une actualité chamboulée, c'est dans cet esprit que les Climate Games vont par exemple s'inscrire prochainement, en marge de la COP21 à Paris. Et c'est sur ce terrain très inspirant que nous allons nous aventurer, en bonne compagnie, le temps d'un Panik sur la Terre artiviste.