Le blues, paraît-il, n’est pas mort. Non seulement, il bouge encore, mais de
surcroît il tient la forme. Plus de cent ans, et toutes ses dents, pour mordre la
vie et parcourir le monde entier. Car le blues est universel. S’il fut longtemps
ancré sur les rives du Mississippi, les deux pieds dans le bayou, la tête dans le
coton, il a depuis vu du pays. La Suède par exemple, où un jeune homme de 28 ans à
peine, Gunnar Jansson, semble avoir chanté le blues avant même d’émettre ses
premiers babils. Gunnar Jansson joue de plusieurs instruments, et en joue parfois en
même temps: il est homme-orchestre, one man band. Un sacré guitariste. Et un sacré
chanteur. Du blues, il incarne la lettre, mais aussi l’esprit: « J’écoute
attentivement les bruits de la vie. C’est ce qui m’inspire pour mes sons et mes
mélodies. »
diffusion le 26/06/2014
Le blues, paraît-il, n’est pas mort. Non seulement, il bouge encore, mais de surcroît il tient la forme. Plus de …