Lundi 29/07 à 19h.
Rediffusion de l'émission Papillon de Radio Dio (Saint-Étienne)
Au sommaire de cette émission :- - La plus grande grève de la faim des prisonniers dans l’histoire des États-Unis. Le 8 juillet, 30 mille prisonniers se sont mis en grève de la faim à l’appel des prisonniers du quartier d’isolement et de haute sécurité (Security Housing Unit) de Pelican Bay en Californie, qu’on appelle les « enterrés vivants ». Leurs revendications sont entre autres : « la fin des punitions collectives ; l’abolition de la politique de « débriefing », qui consiste à devoir dénoncer d’autres détenus en échange de la sortie de l’enfermement en isolement ; l’interdiction d’un enfermement en isolement à longue durée ; une meilleure nourriture ; des programmes positifs pour des détenus en isolement pour une période indéterminée. »
- Informations tirées d’un article de Luk Vervaet (de la Belgium Prisoner’s Family & Friend Association), publié sur le jura libertaire.
- Lecture de récentes lettres de Laurent Orsini, depuis le quartier d’isolement de la prison de Villefranche-Sur-Saône.
- Interview de Alain, qui décrit l’enfermement des étrangers (demandeurs d’asile) en Allemagne, leur répression et les solidarités qui existent ; ainsi que la situation dans les quartiers d’isolement des prisons allemandes.
- Retour sur le « printemps français des matons » : les syndicats de surveillants font souvent parler d’eux et de leurs revendications dans les medias, par exemple à l’occasion de la journée de blocage des prisons que l’UFAP a lancée le 18 juin. L’occasion pour nous d’essayer de décrire qui sont le SPS, la CGT pénitentiaire, UFAP-UNSA justice et FO pénitentiaire, leurs revendications et leurs méthodes... Et de rappeler qu’avant tout, ils sont tous unis pour défendre les intérêts de leur profession, qui consiste à maintenir d’autres êtres humains dans des cages, en utilisant la force et la contraite. Et qu’ils disposent déjà d’un puissant arsenal de répression, même s’ils en demandent toujours plus.