Dans ce monde où des vegan nous accusent de tuer nos semblables et où des diététiciens nous accusent de boucher nos artères, le football n'est-il pas le prétexte déculpabilisant à enfiler les bières, les croque-monsieur et les spaghetti bolognaise en dépit de toute règle d'hygiène sportive jusqu'à des heures très matinales ?
Or, si la culpabilisation est un des piliers de notre société judéo-chrétienne, ne peut-on dès lors pas affirmer que le football, loin d'être le nouvel opium du peuple, en est en fait le libérateur ?
Au chant de "Vegan, no Pasaran" les membres du FOC parleront de nourriture et de plaisir. Et inversement.
Illustration : "Meat stadium" (www.westword.com)