L'Italie du football (donc, toute l'Italie) est en deuil depuis le 13 novembre 2017. En cause, la non-qualification de la Squadra Azzurra pour la Coupe du Monde de football qui se tiendra en Russie, en juin 2018.
C'est comme si la civilisation qui avait produit le culte du Beau, du Bien et du Vrai avait, par la seule magie d'une sphère en cuir, perdu d'un seul coup tous ses repères. Le premier adversaire de l'Italie, c'est, comme d'habitude, d'abord elle-même.
Un obscur footballeur disait : "Je préfère perdre avec vous que gagner avec des gars qui n'en valent pas la peine".
Dans une obscure et lointaine galaxie, il y a longtemps, une femme disait à un homme : "On ne gagnera pas si on lutte contre ce qu'on haït. On gagnera si on essaie de se sauver les uns les autres".
Ce ne sont pas les talents qui manquent. L'Italie peut donc gagner. Elle l'a déjà fait. Elle peut encore le faire.