« Tenir le fil, casser le fil » part d’un désir naïf d’interroger les mères et les maternités. Au départ, cette interrogation a pris la forme d’une collecte de récits. Huit femmes ont accepté de parler de mères, qu’il s’agisse de leur(s) propre(s) mère(s) ou d’elles en tant que mères, parfois les deux en même temps. Huit voix contant huit histoires qui dialoguent, s’engueulent, s’ignorent ou se répondent. Huit histoires particulières, effilochées et inachevées, qu’une syntaxe – la grammaire du montage – tente d’articuler.
« Tenir le fil, casser le fil » parle donc des mères et des maternités, heureuses ou malheureuses, lumineuses ou sombres, évidentes ou difficiles. Elle parle d’héritage, de souffrance mais aussi de puissance, de transmission, d’assignation de genre, de libre arbitre et de confusion. Huit femmes en décousent avec la mère, la leur, les autres, elles-mêmes. Autour d’une table de cuisine et d’une tasse de café fumante, elles causent des grands thèmes qui chipotent l’humanité depuis la nuit des temps : le bien, le mal, le destin, la fatalité, la liberté, l’amour, la haine, le pardon, le regret, le courage, la peur. La vie et la mort.
Une série en 9 épisodes réalisée par Nadine Janssens
musique:
"Les eaux de Mars" (Georges Moustaki) , mélangée à
"Bayu Bayushli Bayu" (Bugle JJ Nyssen)
Extraits de "Encontros E Despedidas (Ao Vivo) Simone & Milton Nasci)
Extraits "Coisas Da vida" (Milton Nascimento)
Extrait "Nozani Na" (Milton Nascimento)
"Les eaux de Mars" (Georges Moustaki) , mélangée à
"Bayu Bayushli Bayu" (Bugle JJ Nyssen)
"Comonossos Pais" (Elis Regina)