5x2 places pour Humbert et Fürbringer au Nova
Nous avons 5x2 places à vous offrir pour la double-bill Nicolas Humbert et Simone Fürbringer ce vendredi au Nova
Vendredi 10/6 > 20:00 au Cinéma Nova
Pour participer, un mail à concours@radiopanik.org avec comme sujet "Vagabonding", avant jeudi midi.
Nicolas Humbert et Simone Fürbringer, 1998, DE, 35mm, vo st ang, 43'
Ce "film-rêve" nous parle d’histoires très simples : celle d’un couple, d’une famille, de la naissance à la mort. Une histoire de cinéma tissée par des images et des sons fragiles, des souvenirs enfouis. Les cinéastes ont associé au gré de leur montage des fragments visuels à d’autres et suggèrent de tous petits récits, qu’aussitôt ils laissent en suspens, disponibles et accessibles. Un "cadavre exquis", certes, mais dont Simone Fürbringer et Nicolas Humbert se sont employés à maîtriser les hasards. Tourné sur plusieurs années, leur moyen métrage propose une approche ludique de l’univers filmique et de sa terminologie inspirée des techniques de collage des surréalistes français et des haïkus japonais.
La projection sera l’occasion d’introduire une discussion autour des pratiques et de la collaboration du réalisateur Nicolas Humbert et de sa monteuse, Simone Fürbringer, qui a travaillé sur plusieurs des films de la société de production Cine Nomad.
Nicolas Humbert & Werner Penzel, 1990, CH, 35mm, vo st fr, 90'
Pendant deux ans, Humbert et Penzel ont suivi Fred Frith, compositeur, parolier et instrumentiste anglais issu de la musique pop, toujours en recherche de nouvelles expérimentations, de nouveaux sons, de nouvelles musiques qui transgressent les frontières et les classifications. Frith a fortement inspiré les réalisateurs et influencé la forme même du film qui lui est consacré. Filmé avec ses collaborateurs et ses amis dans ses voyages, il joue en compagnie de divers musiciens japonais, roumains, mais aussi de John Zorn, Arto Lindsay, Iva Bittova, Charles Hayward, ou encore du regretté Tom Cora. Eux aussi en recherche, les cinéastes semblent avoir trouvé le même plaisir, la même liberté et la même curiosité que les musiciens. Le film devient ainsi un carnet de voyage, une collection d’images fascinantes. Mais c’est à travers ces scènes d’improvisation que se révèle son véritable sujet : pas Fred Frith mais sa façon d’appréhender le son, de penser, d’écouter et de jouer la musique.
En présence de Nicolas Humbert