5x2 places pour les frères Buharov au Nova
Nous avons 5x2 places à vous offrir pour les deux films des frères Buharov (combitickets) au Nova ce vendredi 15/4 (valable pour les deux films)
vendredi 15.04 > 20:00 au Cinéma Nova
Pour participer, un mail à concours@radiopanik.org avec comme sujet "Boharov", avant jeudi midi.
Az itt élö lelkek nagy része
Igor & Ivan Buharov, 2016, HU, 16mm > video, vo st en fr, 90'
Les frères Buharov, nonobstant ce qui les entoure, continuent de tourner en 16mm et de creuser le même sillon. Ce dernier film emprunte son titre à une phrase de leur court "Oneheadword Protection", et en reprend des éléments comme ces peaux de ratons laveurs animées, ici lâchées dans un ruisseau dans la scène inaugurale.
Trois vagabonds apparaissent au détour d’un dialogue hilarant autour du nouveau job improbable d’agent de sécurité de l’un d’entre eux.
S’inspirant d’une école rurale anarchiste ayant réellement existé, le film suit ces trois compères, personnages cartoonesques voire fantomatiques qui se confrontent chacun dans leur style à une société condamnée à trébucher à chaque obstacle absurde. Les critiques et tentatives de décorticage n’y changent rien.
S’ensuivent des scènes d’examen, de débats télé inter religieux qui dégénèrent, de cérémonies d’initiation, au cours desquels on retrouve masques, animaux, fauteuils roulants, colères incongrues, musique savoureuse de Gentry Sultan et des gueules (dont celles d’Andras Warhorn et Fe.Lugossy Laca).
On se laisse transporter sans problème par ce film d’une liberté onirique salvatrice et d’une beauté plastique chaleureuse.
Igor & Ivan Buharov, Vasile Croat, István Nyolczas, 2000, HU, 35mm, vo st en, 75'
"Les anges muent, les démons crachent, les hommes ne sont plus salués par leurs enfants, car ils se couchent en colère et se réveillent offensés. "
Réalisé par le 40 Labor (I. & I. Buharov, Vasile Croat et István Nyolczas), ce second long métrage mélange la générosité des courts métrages avec une attention particulière portée aux ruptures de ton. Si on retrouve l’imagerie présente dans les courts (dont on ils ré-utilisent même des plans), on décèle aussi un intérêt de plus en plus marqué pour une critique oblique du monde moderne où les décisions mûries ne valent pas plus qu’un lancer de dés, impression renforcée par la mise en scène.
Des scènes aériennes, sous marines, en train de marchandises, dans des voitures vintages, un nain, un fauteuil roulant... un triomphe sympathique indeed !