Prix de la Maison du Livre du concours de nouvelles « L’instant d’après », lu par Louise Manteau et Frédéric Lubansu
Alors que le confinement s’éternise, June trouve l’apaisement à ses angoisses dans l’écriture, jusqu’à ce que le papier vienne à manquer… Ainsi démarre une quête haletante, dans un monde parallèle qui ressemble pourtant tellement au nôtre. Le jury a apprécié l’esprit de résistance et l’écriture romanesque de Sandy Pouvreau. Et comme l’acte d’écrire est le moteur de la nouvelle, le Prix de la Maison du Livre lui va comme un gant.
Native de la Rochelle, j’ai quitté l’Atlantique pour Bruxelles il y a vingt ans. Educatrice spécialisée, j’ai exercé pendant une quinzaine d’années auprès d’un public d’enfants en situation de handicap. Aujourd’hui, je suis formatrice auprès d’étudiant.e.s qui désirent entrer dans cette profession. En pensant à mon rapport à l’écriture, je dirais qu’il est intimement lié à mon goût pour la lecture. J’aime plonger dans les ambiances lexicales, l’imaginaire, le fictionnel, les vécus. Ma nouvelle « En voie d’extinction » s’est construite assez naturellement lorsque j’ai lu la thématique du concours. Très vite des idées en rapport avec la situation que nous vivions et que je pouvais ressentir sont apparues : naufrage humain, perte de repères, solitude, détresse, invisibilité, voix réprimées. Le personnage de June incarne toutes ces fragilités générées et exacerbées par les tragédies humaines et sanitaires. Finalement, "En voie d’extinction" aurait très bien pu s’intituler…… "En voix d’extinction".