En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération, ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait près d’Orléans. Aujourd’hui, à 87 ans, André demeure toujours dans cet hôpital, où il est entré à l’âge de neuf ans. Entretemps, il est devenu un artiste internationalement reconnu du champ de l’Art Brut, et accessoirement un des plus anciens patients d’un hôpital psychiatrique en France. En 1993, la caméra d’Henri-François Imbert (le cinéaste de "Sur la plage de Belfast", vous vous rappelez ?) est l’une des premières à croiser sa route pour la réalisation d’un court métrage présentant l’artiste et son œuvre. Vingt ans plus tard, ils font ensemble un second film qui explore son passé et sa vie à l’hôpital. Ce troisième film s’intéresse cette fois à la carrière théâtrale dans laquelle André s’est lancé il y a quelques années. Et tout se relie enfin : l’Art Brut, la Résistance, et l’invention de la Psychothérapie Institutionnelle, véritable révolution du regard sur la folie, incarnée par l’hôpital de Saint-Alban (Lozère).
André Robillard, en compagnie au Nova
Dimanche 17 février 2019
Publiée le lundi 11 février 2019
3x2 places à vous offrir pour le dimanche 17/2 à 18h30 au Cinéma Nova.
Participer : un mail avant jeudi midi à concours@radiopanik.org avec comme sujet "Robillard"
Henri-François Imbert, 2018, FR, dcp, vo , 92'
En présence du metteur en scène Alexis Forestier et d’André Robillard. À l’occasion de la présence d’André Robillard pour le festival Multïørdinary au Art et marges musée, du 16 au 23 février.
17.02 > 18:30