Dans le département du Lot, à la croisée de deux routes, il y a un endroit qui s’appelle La Croix des Femmes mortes. A cheval entre deux villages, il existe depuis longtemps, mais personne ne semble savoir pourquoi il porte ce nom-là. Personne ne parvient à dire qui étaient ces femmes, ni comment elles sont mortes. On décide d’aller sur place pour mener l’enquête, voir de nos propres yeux. Il reste peut-être une trace d’elles quelque part.
Retourner les pierres est une enquête sur les traces laissées par les fantômes dans les paysages, dans les maisons et les mémoires des vivant.e.s. En partant à la recherche des Femmes mortes de la Croix, nous trouvons d’autres histoires, d’autres chemins enfouis depuis longtemps. La langue des fantômes est mystérieuse, pour les entendre il va falloir se laisser guider…
Épisode 3 – Sur le chemin des mortes
Comment traverser des couches d’histoires quand les cartes et les tracés ont changé, quand celles et ceux qui se souviennent ont disparu, ou sont introuvables ? L’enquête nous demande de commencer à lire le paysage autrement. De tendre l’oreille vers d’autres langues, de creuser sous l’évidence des termes. Simone X. nous raconte son histoire d’amour et de deuil.
Épisode 4 – Au creux des ventres
Qu’est-ce qui fait qu’un fantôme existe, apparaît ? Une mort accidentelle, une naissance qui frôle les bords de la mort, une histoire qui reste inachevée. La rencontre avec Monique et notre exploration de la toponymie nous amènent à nous concentrer au creux des ventres, à écouter des récits de mères et d’enfants, à nous rendre attentives aux gestes de guérison et à des histoires liées aux sources.
Crédits / Mentions
Retourner les pierres - une série Forêt Noire
Réalisation : Léa Anaïs Machado, Marie Pons et Pierre-Antoine Naline
Enquête, écriture et montage : Marie Pons et Léa Anaïs Machado
Composition musicale, prise de son et mixage : Pierre Antoine Naline
Le thème de la légende de La vieille morte a été composé et interprété par Bòsc : Marthe Tourret, Lisà Langlois-Garrigue, Elisa Trebouville et Noëllie Niolou.
Illustration : Léa Anaïs Machado