C'est la campagne électorale.
Partout se font ouïr slogans & clichés. Parmi ceux-ci, le désormais célèbre "les classes moyennes quittent Bruxelles".
On va pas se le cacher, en tant qu'auditeur/éditeur/producteur/... de Radio Panik, on fait plutôt partie (pas tous, hein) de cette classe qui peine à acquérir un logement à Bruxelles et qui louche parfois hors de la capitale, vers les cités traversées de chemins de fer.
Mais si c'est "dur" pour les classes moyennes, pour les classes populaires, vous croyez que c'est facile ? Pour eux, c'est encore plus dur : leurs "choix" sont encore plus limités. Mais ne croyez pas qu'ils restent accrochés à la capitale !
Pourquoi ne sait-on pas que les classes populaires quittent également Bruxelles ? Et pourquoi les politiques n'en parlent jamais ?
Sarah DE LAET, de l'IEB (Inter-Environnement Bruxelles), c'est son boulot (entre autres) d'en parler, vu qu'elle a étudié le problème. Et qu'elle l'a même posé, le problème !
Vous voyez le schéma en illustration ? Vous n'y comprenez rien ? Normal.
Et bien elle, elle va vous l'expliquer tranquille. Et vous allez tout comprendre.
Documents :
http://inegalites.be/Quand-les-pauvres-quittent (en très résumé)
https://journals.openedition.org/brussels/1630 (très très complet !)
Illustration : carte réalisée par la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale (BCSS) et traitée par S.DE LAET (2017)