Mark Kozelek, depuis les années 90, accompagne certains d’entre nous. Parfois
fidèlement, régulièrement, parfois en des réminiscences consécutives à des éclipses
qui, paradoxalement, ne nous éloignent pas de lui. Kozelek, j’aurais pu en parler il
y a des années, et pourtant ce n’est que maintenant. Ce n’est pas que son dernier
opus, Benji, paru sous pavillon « Sun Kil Moon », son groupe fondé en 2004 sur les
cendres de son précédent « Red House Painters », soit différent des autres. On y
retrouve rassuré, troublé toujours, cette voix entre toutes autres reconnaissable,
ces arrangements discrets, ces compositions qu’il faut d’abord apprivoiser, pour ne
plus ensuite pouvoir s’en passer. Avec Benji, Mark Kozelek est tout simplement au
sommet de son art.
diffusion le 26/06/2014
Le blues, paraît-il, n’est pas mort. Non seulement, il bouge encore, mais de surcroît il tient la forme. Plus de …